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mai 2020 à Kiesen en Suisse par Théo S. :
Lundi
j’ai profité du beau temps pour me rendre à Kiesen.
Ma
connaissance Fritz G…. est passé en vélo et il a commencé à
raconter
des histoires de l’époque où il travaillait à la
réception de véhicules aux CFF.
La première histoire concernait
une des premières courses de réception avec une Re 460 hlp.
Pendant
le parcours il a actionné l’interrupteur pour la conduite de
chauffage,
bien qu’aucun véhicule était remorqué.
Il s’est
produit une explosion et de la fumée remplissait le couloir central
entre les deux cabines.
Une fois arrêté il ont ouvert les portes et
sont descendus de machine pour aérer le compartiment. Après un bon
moment le premier des présents s’est rendu dans le compartiment
machines et a trouvé une tôle complètement pliée qui masquait le
contacteur de chauffage.
Il a fallu demander une locomotive pour
remorquer la Re 460 à Oerlikon.
L’analyse a montré que le départ
vers la conduite de chauffage n’était pas raccordée
à celle-ci
mais à la masse de la locomotive et il y a eu un court-circuit 1000
V
avec au moins 800 A.
Tout avait fondu et fait exploser le
contacteur.
Une autre aventure Re 460 concernait une locomotive qui
se trouvait aux ateliers à Yverdon.
La ventilation des moteurs
fonctionnait en permanence à grand débit.
Comme le personnel ne
connaissait pas encore en détail les nouvelles locomotive
ils ont
téléphoné à la direction générale à Berne et Fritz s’est
rendu à Yverdon.
Là on lui présente la locomotive avec le défaut.
Il demande s’ils ont contrôle le connecteur de la sonde
température des moteurs.
Il peut avoir le problème lors d’un
remontage pas trop soigné qu’un broche
se déplace et ne fait plus
contact.
Effectivement c’était le cas.
Il ne leur a pas dit qu’il
avait eu le même problème lors d’une réception de machine à
Oerlikon et qu’ABB avait cherché une demi-journée.
A Winterthur
il y avait un ingénieur qui réceptionnait les Re 4/4’’.
Il
était très pointilleux et exigé que des vis apparentes avaient les
têtes tous orientées du même sens, même si elle étaient vissées
dans du fer.
Pour arriver à ce résultat SLM avait un stock de
rondelles allant d’une épaisseur de 1/8 à 7/8 de l’épaisseur
normale.
De cette manière on compensait l’orientation.
Je ne pense
pas que les ateliers CFF s’amusaient à orienter les vis de cette
manière lors des révisions.
Le même ingénieur était aussi en
charge de la réception des tracteurs Tm’’’ construit chez RACO
à Regensdorf. Le directeur de l’époque était Monsieur Pfarrer
(curé).
Le responsable de la technique Monsieur Bischof (évêque)
et le responsable du département ferroviaire Monsieur Papst (pape).
La’hiérarchie était donc inversée.
L’ingénieur en question est
partie au Pérou pour ouvrir une école
pour formation technique et
c’est Fritz qui a repris la réception des châssis avant le
montage.
Ce véhicules à deux essieux repose par l’intermédiaire
de ressort en gommes type « Clouth » sur les boîtes
d’essieu.
On avait demandé à RACO d’égaliser les points de
fixation au 1/10 de millimètre
une fois le châssis terminé. Ce
travail devait se faire manuellement. Fritz trouvait ceci
complètement inutile et a défini une tolérance d’environ deux
millimètres avant devoir faire une intervention.
Un problème
similaire se présentait avec les chaudrons des RABe 514 du RER
zurichois construits par Siemens à Prague.
Une fois assemblé le
chaudron était mesuré et ensuite avec un programme informatique on
déterminait la position idéale pour ne pas empiéter le gabarit des
obstacles.
On posait donc des petites tôles sur les traverses
danseuses pour orienter la caisse d’une manière optimale. Fritz
n’a pas accepté ceci, car en atelier ces tôles se perdent
et la
caisse peut empiéter après révision le gabarit. Il a donc exigé
qu’il soit soudées. Ceci m’a permis de faire passer le temps
jusqu’au premier passage de train marchandises international.!!!
Double traction d’ETR 610 CFF sur une
Bâle – Brigue comportant les RABe 503 021 et RABe 503 015.
La Re 420 256 CFF Cargo en tête d’un Thoune –
Bienne triage.
ETR 610 CFF sur un Brigue – Bâle.
La RABe 503
022 est décorée aux couleurs allemandes, suisses et italiennes.
Actuellement il n’y a pas de liaisons directes Milan – Francfort
avec ETR 610.
Transfert de matériel vide entre les ateliers de
Spiez et Berne.
La rame comporte la motrice RBDe 565 741 BLS
une
voiture « Jumbo » à plancher bas, une voiture classique
et la pilote ABt 80-35 981.
La Re 460 022 CFF avec un Romanshorn – Zurich –
Berne – Brigue.
Transfert de la longue NINA 023 BLS vers les
ateliers de Spiez.
La Re 460 030 CFF avec un Brigue – Romanshorn.
La Re 430 368 CFF Cargo achemine trois wagons de
ciments
vers la centrale à béton de Rubigen.
Les wagons viennent de
Reuchenette-Péry
et transitent par Bienne triage et Thoune.
A gauche
on reconnaît bien la montagne « Jungfrau ».
à suivre , encore 2 mises à jour !!
photos et légendes Théo S .
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