1 ére mise à jour du reportage de Théo S.
Nous
partons de Pékin en train de nuit pour Pyongyang.
Il s’agit de
compartiments à quatre lits de classe molle.
Après un parcours sous
ligne de contact nous atteignons Dandong en traction thermique.
Dans
cette gare l’émigration chinoise doit être passée à pied.
Ensuite le train passe la rivière Yalu pour arriver dans la première
gare coréenne de Sinuiju. Le voyageurs de la classe dure doivent
passer la douane à pied et ceux de la classe molle sont contrôlés
dans le train.
Dans chaque compartiment il faut étaler les
équipements électroniques
(caméras, téléphones, tablettes,
ordinateurs).
Un inventaire est effectué et regroupé dans un
formulaire par lieu de sortie du pays.
Je suis donc sur la liste de
de ceux qui rejoindront la voiture directe Tumangang – Moscou.
Ma
carte représentant toute la Corée est confisquée
et ensuite
examinée par une douanière qui la classera non critique et me la
redonne.
Le train est tracté par une locomotive diesel de la série
100,
des anciennes locomotives DF-5 chinoises reprises par les
chemins de fer de Corée du Nord. Après le contrôle douanier on
peut se rendre sur le quai,
mais interdiction de s’approcher de la
locomotive.
Je n’ai donc pas réussi à voir le numéro.
Elle a
gardée sa livrée bleu chinoise.
Le
train partira sous caténaire 3000 volts courant continu en direction
de Pyongyang.
Le trajet fait un peu moins de 200 kilomètres
et nous
arriverons en début de soirée à destination.
La
voiture chinoise est climatisée et il n’est pas possible d’ouvrir
les fenêtres
pour prendre des photos.
Personne ne s’oppose aux
photos que nous effectuons des engins
que nous rencontrons en cours
de voyage.
Nous
avons également fait une visite à la voiture restaurant du train.
Nous étions avec les autres voyageurs qui prenait ce train.
La
monnaie courante était le yuan chinois.
Le repas très copieux
revenait à 10 €.
Ci-Dessus : C’est la DF-5 numéro 1714 chinoise qui met en
place la composition du train
sur la voie 1 à Dandong.
C’est ce
type de locomotive qui assurera la traction en Corée.
Elles portent
les numéros de 101 à 108.
La locomotive diesel 3182 stationne en gare de
Pihyon.
C’est la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang
qui les a construites à plus de 200 exemplaires.
Elles portent
normalement des numéros partant de 3001.
L’exécution n’est pas
identique pour toutes les locomotives,
mais elles se ressemblent.
Une automotrice électrique non identifiée
stationne en gare de Jongin.
Elle sert à la manœuvre locale et à
la maintenance.
Un deuxième engin de manœuvre à Jongin est
thermique
et provient de la série 3000.
Il a reçu le nouveau numéro
0484.
En général les engins servant qu’à la manœuvre
et pas au
service de ligne reçoivent des numéros à quatre chiffres
commençant avec « zéro ».
Aucune logique n’est
visible.
La première locomotive électrique développée
en Corée du Nord
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à
Pyongyang
sont des locomotives mono-cabine série 2000.
Elles
développent un plus de 2000 kW.
La 2044 est attelée à un train de
marchandises chargé de sacs de riz.
C’est le plus grand numéro
connu,
car jusqu’à présent la 2043 était mentionnée comme la
dernière construite.
En gare de de Jongin il y a un petit dépôt de
locomotives.
Le tambour de la Taïga numéro 710 est une ancienne
locomotive
provenant de l’Allemagne de l’Est.
La locomotive électrique numéro 5039 attend son
prochain service au dépôt de Jongin.
Ce modèle à six essieux est
construite
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang.
A Siuanju la locomotive électrique numéro 5234
attend sur un embranchement pour se rendre en gare.
Elle fait partie
des environ 300 locomotives type Co’Co’
construites par l’usine
Kim Chong-tae.
Il se peut que des locomotives modernisées aient reçu
un nouveau numéro.
Ceci conduirait à un nombre moins important de
locomotives construites.
Cette automotrice est équipée de bogies de
locomotives
et tracte un train marchandises.
Le numéro 900-24 prête
à confusion,
car il y a des locomotives série 90000
qui ont une
disposition des essieux Bo’Bo’Bo’.
La locomotive diesel B’B’ numéro 318
fait
partie d’un lot de trente machines diesel-hydrauliques
type
« Beijing » reprises de Chine.
Locomotive Co’Co’ numéro 5382 a reçu une
cabine un peu plus moderne
que les premières unités de cette série.
On reconnaît bien la récolte de riz qui se trouve
dans les wagons
tombereaux en arrière-plan.
Notre arrivée à Pyongyang le soir.
Aussitôt le
train arrêté de la musique festive résonnait par les haut-parleurs
de la gare.
A partir de ce moment nous étions toujours accompagnés
et il n’était plus possible de se déplacer seul
pour aller voir
un détail qui pouvait intéresser.
Le moindre déplacement se
faisait en autocar,
même s’il n’y avait que quelques centaines de
mètres à faire.
à suivre
Photos et Légendes Théo S.