Ce Week-end, l'Engin de Surveillance des Voies n° 703 de Socofer
est stationné au faisceau d'Hazebrouck.
Cet engin était passé hier en provenance de Dunkerque
(voir mise à jour d'hier) .
Comme l'a mentionné Dominique R. , cet engin est monté
sur bogies de RTG.
les légendes des autres photos seront ajoutées demain --Merci
Voici quelques renseignements trouvés sur le site
site des Spécialistes des Trains de Travaux
n'est ce pas Hervé !!
Pour apporter quelques éléments d'informations supplémentaires.
Il
s'agit bien d'une construction 100% Socofer développée à partir de la
base de l'EIT (véhicule d'inspection des tunnels). Seuls les bogies
proviennent de la SNCF (type RTG Y223 et Y224 modifiés). La vitesse max
de l'engin étant de 100km/h, motorisation MAN. Il se compose de deux
cabines de conduite, un module technique (groupe électrogène pour la
mesure), un module cuisine et WC, un module chambres (x3) et douche et
enfin un module recevant tout l'équipement de mesure. A terme, trois
engins doivent être en circulation.
Pourquoi SURJOINT ? :
SURveillance des JOINTs en barres normales. Un châssis Cybernétix est
fixé sous le bogie porteur permettant pour chaque file de rail :
-
mesure de l'ouverture des joints via une caméra (prise d'une photo du
joint) pour traitement d'image. Des flashs permettent d'éclairer la zone
lors de la prise du cliché,
- les joints sont détectés via des télémètres pointant sur les éclisses,
- pour chaque joint, la T° intérieure et extérieure du rail est relevée,
- un profilomètre permet également de renseigner le profil de rail,
- deux caméras classiques permettent de visualiser selon le sens de circulation la voie auscultée.
La
campagne de production de ces engins est ciblée de février à avril
environ. Les informations relevées doivent permettre de renseigner
ensuite le logiciel tirage de fer.
A savoir également qu'un engin
sera équipé de SURVEILLE. Ce système sans contact permettra de
surveiller les constituants de la voie (attaches, éclisses, traverses,
profil de balast, etc).
la plaque constructeur d'un des bogies.
Photos Patrick VERBAERE