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jeudi 21 novembre 2019

Les Tramways de la capitale Pyongyang (Corée du Nord ) MàJ4 2/2


Suite de la Mise à jour publiée Hier :

Photos du 28 Octobre 2019 ,

La rame articulée KT8D5 numéro 1002 dans le dépôt au terminus de la ligne
 avec les véhicules avec les numéros 1000.


Cette photo m’a valu un sérieux rappel à l’ordre,
 car il était interdit de sortit du tramway spécial. 

Le tramway 1004 est une rame KT8D5 recarrossée en Corée.


Lors de notre retour en ville nous croisons la rame recarrossée 1003.


La rame T6B5 numéros 1158 et 158 a parcouru
 1,2 millions de kilomètres  sans accident.


La rame T6B5 numéros 1054 et 054 a également parcouru
 1,2 millions de kilomètres sans accident.


La rame T3 numéros 1199 et 199 se présente en assez bon état général
 au terminus de la gare centrale.


Au musée des trois révolutions il y a un département ferroviaire
 avec un train marchandises et un train voyageur. 
La locomotive électrique numéro 4054 est destinée au trafic marchandises
 et nous en avons vu plusieurs de même forme de caisse.

 La locomotive diesel-électrique numéro 8002 
est une copie de K 62 (tambour de la Taïga). 
La production n’a pas été très grande, car un parle de deux locomotives
 Probablement l’achat de M 62 d’occasion est moins onéreux que d’en fabriquer soi-même. Francorail-MTE a construit entre 1981 et 1985 onze locomotives diesel-électrique avec bogies Co’Co’. 
La forme du nez de la locomotive 4054 est identique avec la locomotive Francorail.
 Il se peut bien que les diesel, nécessitant des pièces de rechange venant des Etats Unis
 ait conduit à la reconversion en locomotives électriques.


Locomotive de mine de voie de 600 mm exposé au musée des trois révolutions.


Le 29 octobre 2019 nous partons en bus pour la frontière avec la Corée du Sud
 pour visiter la région de Panmunjom. 
Lors de la traversé de la rivière Taedong nous croisons la composition T4 et B4
 avec les numéros 3046 et 346. 
La motrice de tête a eu un sérieux incident de pantographe 
et est poussée par deux T6B5 numéros 3005 et 3006.
 La numérotation des véhicules de cette ligne ne suit pas les mêmes règles 
que celle que nous avons parcourue.


Rame T4 et B4 avec les numéros 3047 et 347 peinte en vert.

à suivre , la suite du Voyage !!

photos et Légendes Théo S .

mercredi 20 novembre 2019

Les Tramways de la capitale Pyongyang (Corée du Nord ) MàJ3 1/2


3 éme Mise à Jour en Corée du Nord :

Les tramways:
Pyongyang dispose de quatre lignes de tramways.
 Trois sont à voie normale et une à voie métrique. 
Cette dernière n’est plus autorisée aux étrangers. 
Il s’agit de rames standard zurichoise qui y sont engagées.
 Sur les trois autres lignes ce sont des motrices et remorques ČKD qui y circulent.
 Une série de KT8D5 a été construite pour Pyongyang qui sera suivie de T3 et T6. 
Ces dernières années de motrices T4 avec remorques B4 
sont arrivées d’Allemagne et des autres KT8D5 sont importées.
 Depuis quelques années les grandes rames articulées KT8D5 
sont recarrossées sans y apporter des grandes améliorations techniques. 
Lors de cette modernisation elles gardent leur numéro d’origine. 
Nous démarrons à la gare centrale avec deux motrices T3 en UM. 
Nous parcourons la ligne jusqu’au terminus où se trouve le dépôt
 qui gère les véhicules portant des numéros partant de 1001. 
Notre bus nous attend pour nous transférer en ville pour manger au restaurant. 
Après le repas nous nous échappons devant le restaurant
 pour photographier les tramways 
qui partagent leur tracé avec les cyclistes omniprésents. 
Après la course en tramway nous avons visité le musée des trois révolutions 
comportant un département ferroviaire et minier 
avec trois engins moteurs exposés montrant le savoir-faire coréen..


Ci-dessus:  La motrice T4 numéro 3060 avec la remorque B4 360 
devant le terminus de métro de Pohung. 
Cette composition provient soit de Leipzig ou Dresde.


Les motrices T3 numéros 1175 et 175 sont accouplées en permanence.
 La deuxième n’a pas de phares et ne peut donc pas circuler en tête de rame.
 Elle fait le tour dans la boucle devant la gare centrale.
 La policier règle le trafic de cette place. 
De nuit ils sont équipés de gilets réfléchissants avec LED clignotants
 vu l’éclairage public très faible.


Rame KT8D5 numéro 1042 rentrant en ville 
depuis les cités dortoirs au nord-est de la ville.


Rame avec deux motrices T6B5 numéros 1130 et 130. 
La deuxième motrice n’est plus apte à rouler en tête de rame
 vus les éléments démontés. 

Même le frein magnétique est déposé sur le premier bogie.


Rame avec deux motrices T6B5 numéros 1100 et 100. 
Ici c’est le frein magnétique du deuxième bogie qui est déposé.


 Le pantographe levé du tramway KT8D5 numéro 1006 
n’est pas symétrique.


Rame de tramways T3 portant les numéros 1178 et 178.


Rame de tramways T6B5 avec les numéros 1074 et 074. 
La deuxième motrice est partiellement cannibalisée.


Notre rame spéciale type T3 portant les numéros 1182 et 182
 lors d’un arrêt photos.


Rame de tramways type T6B5 avec les numéros 1168 et 168.


Tramway articulé type KT8D5 numéro devant notre restaurant. 
Chaque étoile sur la face latérale (sous les vitres )
 indique 50'000 kilomètres parcourus sans accident.

 Ceci représente 1,2 millions de kilomètres.


 Les deux tramways T6B5 numéros 1046 et 046 
ont parcouru 150'000 kilomètres sans accident.
 Le pantographe de la motrice de tête a été réparé.
 Les frotteurs sont en aluminium et ne sont pas graissés. 
Ceci provoque un bruit typique que nous ne connaissons plus en Europe.


à suivre !!

Photos et légendes Théo S. 

lundi 18 novembre 2019

Le Métro de la capitale Pyongyang (Corée du Nord ) MàJ2


Photos du Lundi 28 Octobre 2019 :

la capitale Pyongyang
Le métro
Nous prenons le bus depuis l’hôtel qui se trouve à 350 m de la gare principale 
pour une course en métro sur une des deux lignes. 

Le métro roule avec la troisième génération de matériel roulant. 
La première génération était de construction chinoise. 
Ce matériel a été rendu en Chine ou transferé au chemin de fer
 qu’il l’a équipé pour rouler sous 3000 V avec ligne de contact.
 La deuxième génération a été construite par LEW à Hennigsdorf près de Berlin. 
Une partie provient du métro berlinois 
et certaines étaient directement construites pour la Corée.

 Ce matériel type G (Gisela) a entièrement été cédé au chemin de fer.
 Aujourd’hui ce sont des rames du métro de Berlin ouest Type D
 qui assurent le service sur les deux lignes. 
Nous commençons notre parcours au terminus de Pohung.
 La descente en escalier mécanique est d’environ 100 mètres.
 La lumière est faible et sur les quais le journal est affiché dans des cadres. 
Nous nous arrêtons à l’arrêt suivant Yongwang qui dessert la gare principale.
 Nous devons descendre à Kaeson pour revenir à la gare principale
 en trolleybus historique.
 Les transports publics coûtent uniformément 5 Won (0,08 €). 
Soit on met un billet de banque dans la caisse avant les escaliers mécaniques
 ou on y met un minuscule petit billet que l’on achète préalablement.


Ci-dessus :  La rame 704 au terminus de Pohung. 
Les phares sont allumés aux deux extrémités pour éviter les rattrapages
 en cas d’inobservation des signaux.
 Le personnel est omniprésent car il y a au moins deux personnes en cabine de conduite
 et une dans chaque voiture.


La rame 765 au terminus de Pohung.


La rame 701 en station de Yongwang
 avec une statue en bronze en arrière-plan.


La rame 776 en station de Yongwang prête au départ vers le nord.

à suivre !!

Photos et légendes Théo S .

dimanche 17 novembre 2019

27 octobre 2019 entrée en Corée du Nord par Théo ( MàJ-1 )


1 ére mise à jour du reportage de Théo S.

Nous partons de Pékin en train de nuit pour Pyongyang.
 Il s’agit de compartiments à quatre lits de classe molle.
 Après un parcours sous ligne de contact nous atteignons Dandong en traction thermique.
 Dans cette gare l’émigration chinoise doit être passée à pied.
 Ensuite le train passe la rivière Yalu pour arriver dans la première gare coréenne de Sinuiju. Le voyageurs de la classe dure doivent passer la douane à pied et ceux de la classe molle sont contrôlés dans le train. 
Dans chaque compartiment il faut étaler les équipements électroniques
 (caméras, téléphones, tablettes, ordinateurs).
 Un inventaire est effectué et regroupé dans un formulaire par lieu de sortie du pays. 
Je suis donc sur la liste de de ceux qui rejoindront la voiture directe Tumangang – Moscou.
 Ma carte représentant toute la Corée est confisquée 
et ensuite examinée par une douanière qui la classera non critique et me la redonne. 

Le train est tracté par une locomotive diesel de la série 100, 
des anciennes locomotives DF-5 chinoises reprises par les chemins de fer de Corée du Nord. Après le contrôle douanier on peut se rendre sur le quai,
 mais interdiction de s’approcher de la locomotive.
 Je n’ai donc pas réussi à voir le numéro.
 Elle a gardée sa livrée bleu chinoise.
Le train partira sous caténaire 3000 volts courant continu en direction de Pyongyang.
 Le trajet fait un peu moins de 200 kilomètres 
et nous arriverons en début de soirée à destination.
La voiture chinoise est climatisée et il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres
 pour prendre des photos.
 Personne ne s’oppose aux photos que nous effectuons des engins
 que nous rencontrons en cours de voyage.
Nous avons également fait une visite à la voiture restaurant du train.
 Nous étions avec les autres voyageurs qui prenait ce train. 
La monnaie courante était le yuan chinois. 
Le repas très copieux revenait à 10 €.

Ci-Dessus : C’est la DF-5 numéro 1714 chinoise qui met en place la composition du train
 sur la voie 1 à Dandong. 
C’est ce type de locomotive qui assurera la traction en Corée.
 Elles portent les numéros de 101 à 108.


 La locomotive diesel 3182 stationne en gare de Pihyon. 
C’est la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang 
qui les a construites à plus de 200 exemplaires. 
Elles portent normalement des numéros partant de 3001. 
L’exécution n’est pas identique pour toutes les locomotives, 
mais elles se ressemblent.


Une automotrice électrique non identifiée stationne en gare de Jongin. 
Elle sert à la manœuvre locale et à la maintenance.


Un deuxième engin de manœuvre à Jongin est thermique 
et provient de la série 3000. 
Il a reçu le nouveau numéro 0484.
 En général les engins servant qu’à la manœuvre
 et pas au service de ligne reçoivent des numéros à quatre chiffres 
commençant avec « zéro ». 

Aucune logique n’est visible.


La première locomotive électrique développée en Corée du Nord 
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang
 sont des locomotives mono-cabine série 2000. 
Elles développent un plus de 2000 kW. 
La 2044 est attelée à un train de marchandises chargé de sacs de riz. 
C’est le plus grand numéro connu, 
car jusqu’à présent la 2043 était mentionnée comme la dernière construite.


En gare de de Jongin il y a un petit dépôt de locomotives. 
Le tambour de la Taïga numéro 710 est une ancienne locomotive
 provenant de l’Allemagne de l’Est.


La locomotive électrique numéro 5039 attend son prochain service au dépôt de Jongin. 
Ce modèle à six essieux est construite 
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang.


A Siuanju la locomotive électrique numéro 5234 
attend sur un embranchement pour se rendre en gare. 
Elle fait partie des environ 300 locomotives type Co’Co’ 
construites par l’usine Kim Chong-tae.
 Il se peut que des locomotives modernisées aient reçu un nouveau numéro.
 Ceci conduirait à un nombre moins important de locomotives construites.


Cette automotrice est équipée de bogies de locomotives 
et tracte un train marchandises.
 Le numéro 900-24 prête à confusion,
 car il y a des locomotives série 90000 
qui ont une disposition des essieux Bo’Bo’Bo’.


La locomotive diesel B’B’ numéro 318 
fait partie d’un lot de trente machines diesel-hydrauliques 
type « Beijing » reprises de Chine.


 Locomotive Co’Co’ numéro 5382 a reçu une cabine un peu plus moderne
 que les premières unités de cette série. 
On reconnaît bien la récolte de riz qui se trouve 
dans les wagons tombereaux en arrière-plan.


Notre arrivée à Pyongyang le soir.
 Aussitôt le train arrêté de la musique festive résonnait par les haut-parleurs de la gare. 
A partir de ce moment nous étions toujours accompagnés 
et il n’était plus possible de se déplacer seul
 pour aller voir un détail qui pouvait intéresser.
 Le moindre déplacement se faisait en autocar,
 même s’il n’y avait que quelques centaines de mètres à faire.

à suivre 

Photos et Légendes Théo S.