dimanche 17 novembre 2019

27 octobre 2019 entrée en Corée du Nord par Théo ( MàJ-1 )


1 ére mise à jour du reportage de Théo S.

Nous partons de Pékin en train de nuit pour Pyongyang.
 Il s’agit de compartiments à quatre lits de classe molle.
 Après un parcours sous ligne de contact nous atteignons Dandong en traction thermique.
 Dans cette gare l’émigration chinoise doit être passée à pied.
 Ensuite le train passe la rivière Yalu pour arriver dans la première gare coréenne de Sinuiju. Le voyageurs de la classe dure doivent passer la douane à pied et ceux de la classe molle sont contrôlés dans le train. 
Dans chaque compartiment il faut étaler les équipements électroniques
 (caméras, téléphones, tablettes, ordinateurs).
 Un inventaire est effectué et regroupé dans un formulaire par lieu de sortie du pays. 
Je suis donc sur la liste de de ceux qui rejoindront la voiture directe Tumangang – Moscou.
 Ma carte représentant toute la Corée est confisquée 
et ensuite examinée par une douanière qui la classera non critique et me la redonne. 

Le train est tracté par une locomotive diesel de la série 100, 
des anciennes locomotives DF-5 chinoises reprises par les chemins de fer de Corée du Nord. Après le contrôle douanier on peut se rendre sur le quai,
 mais interdiction de s’approcher de la locomotive.
 Je n’ai donc pas réussi à voir le numéro.
 Elle a gardée sa livrée bleu chinoise.
Le train partira sous caténaire 3000 volts courant continu en direction de Pyongyang.
 Le trajet fait un peu moins de 200 kilomètres 
et nous arriverons en début de soirée à destination.
La voiture chinoise est climatisée et il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres
 pour prendre des photos.
 Personne ne s’oppose aux photos que nous effectuons des engins
 que nous rencontrons en cours de voyage.
Nous avons également fait une visite à la voiture restaurant du train.
 Nous étions avec les autres voyageurs qui prenait ce train. 
La monnaie courante était le yuan chinois. 
Le repas très copieux revenait à 10 €.

Ci-Dessus : C’est la DF-5 numéro 1714 chinoise qui met en place la composition du train
 sur la voie 1 à Dandong. 
C’est ce type de locomotive qui assurera la traction en Corée.
 Elles portent les numéros de 101 à 108.


 La locomotive diesel 3182 stationne en gare de Pihyon. 
C’est la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang 
qui les a construites à plus de 200 exemplaires. 
Elles portent normalement des numéros partant de 3001. 
L’exécution n’est pas identique pour toutes les locomotives, 
mais elles se ressemblent.


Une automotrice électrique non identifiée stationne en gare de Jongin. 
Elle sert à la manœuvre locale et à la maintenance.


Un deuxième engin de manœuvre à Jongin est thermique 
et provient de la série 3000. 
Il a reçu le nouveau numéro 0484.
 En général les engins servant qu’à la manœuvre
 et pas au service de ligne reçoivent des numéros à quatre chiffres 
commençant avec « zéro ». 

Aucune logique n’est visible.


La première locomotive électrique développée en Corée du Nord 
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang
 sont des locomotives mono-cabine série 2000. 
Elles développent un plus de 2000 kW. 
La 2044 est attelée à un train de marchandises chargé de sacs de riz. 
C’est le plus grand numéro connu, 
car jusqu’à présent la 2043 était mentionnée comme la dernière construite.


En gare de de Jongin il y a un petit dépôt de locomotives. 
Le tambour de la Taïga numéro 710 est une ancienne locomotive
 provenant de l’Allemagne de l’Est.


La locomotive électrique numéro 5039 attend son prochain service au dépôt de Jongin. 
Ce modèle à six essieux est construite 
par la fabrique de locomotives Kim Chong-tae à Pyongyang.


A Siuanju la locomotive électrique numéro 5234 
attend sur un embranchement pour se rendre en gare. 
Elle fait partie des environ 300 locomotives type Co’Co’ 
construites par l’usine Kim Chong-tae.
 Il se peut que des locomotives modernisées aient reçu un nouveau numéro.
 Ceci conduirait à un nombre moins important de locomotives construites.


Cette automotrice est équipée de bogies de locomotives 
et tracte un train marchandises.
 Le numéro 900-24 prête à confusion,
 car il y a des locomotives série 90000 
qui ont une disposition des essieux Bo’Bo’Bo’.


La locomotive diesel B’B’ numéro 318 
fait partie d’un lot de trente machines diesel-hydrauliques 
type « Beijing » reprises de Chine.


 Locomotive Co’Co’ numéro 5382 a reçu une cabine un peu plus moderne
 que les premières unités de cette série. 
On reconnaît bien la récolte de riz qui se trouve 
dans les wagons tombereaux en arrière-plan.


Notre arrivée à Pyongyang le soir.
 Aussitôt le train arrêté de la musique festive résonnait par les haut-parleurs de la gare. 
A partir de ce moment nous étions toujours accompagnés 
et il n’était plus possible de se déplacer seul
 pour aller voir un détail qui pouvait intéresser.
 Le moindre déplacement se faisait en autocar,
 même s’il n’y avait que quelques centaines de mètres à faire.

à suivre 

Photos et Légendes Théo S. 


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