24 février 2025 : Mines de sel de Bex (Suisse) par Théo S.

Lundi 24 février 2025  : Mines de sel de Bex (Suisse) par Théo S.

Le projet de modernisation du chemin de fer pour les visiteurs de la mine de sel de Bex avance et ce jour nous avons fait une première présentation des idées pour l’exploitation future. Pour se rendre à Bex en train par le tunnel de base du Lötschberg il faut aller faire le tour par Aigle. Ceci m’a permis de prendre quelques photos des TPC.

Aigle : 

BDeh 4/4 311 et Bt 362 TPC de la ligne Aigle – Leysin. 

ABe 4/8 471 TPC de la ligne Aigle – Les Diablerets.

Bex : 

Voie de départ des trains TPC Bex – Villars – Bretaye. Auparavant cette voie se terminait de la même manière que celle que l’on aperçoit en arrière-plan. Aujourd’hui l’OFT exige un heurtoir suffisamment efficace afin d’éviter qu’un train qui ne s’arrête pas puisse endommager le BV de la gare de Bex.

Le Bouillet – Mines de sel de Bex :

Entré du chemin de fer minier dans le tunnel pratiquement rectiligne sur plus de 1500 mètres.

Locomotive à accumulateurs numéro 2, construite en 1974 par la mine de sel de Bex. Elle a des portes de cabine avec charnières qui ne peuvent pas être ouvertes dans le tunnel.

Locomotive 2 avec la face entrée des voitures. Elles ont une hauteur intérieure de 1,2 mètres.

Locomotive 1, construite en 1941 par Oehler à Aarau. Elle a des portes de cabine coulissantes.

Locomotive 2.

Galerie vu depuis le point d’embarquement. On aperçoit 500 mètres plus loin l’entrée. La hauteur minimale est d’environ 1,6 mètres et la largeur. La voie est posée sur des planches en mélèze afin de ne pas utiliser trop d’hauteur. Des plaques en béton posés entre les rails assurent avec leur poids la tenue de la voie.

Le train attend les visiteurs dans la galerie. On voit bien qu’il n’est pas possible d’évacuer les voyageurs latéralement. Ils doivent ouvrir les parois frontales des voitures pour passer jusqu’à la dernière voiture. Ensuite il faut cheminer sur les plaques en béton. S’il faut évacuer en direction de la locomotive il faut passer sur le bloc batterie et ensuite entrer par la fenêtre arrière en cabine et sortir par la fenêtre frontale. Avec une quarantaine de personnes l’exercice d’évacuation prend un certain temps.

Au terminus Gare St-Pierre on se trouve à 1,6 kilomètres de l’entrée dans la galerie. Elle est 450 mètres sous terre. Ici un parcours à travers des galeries d’exploitation est aménagée. Le train refoule par un triangle dans la gare de départ pour sortir de la galerie. La visite prend environ une heure.

Photos et Légendes Théo S. 

21-11-24 aux salines de Bex et neige à Berne (Suisse) par Théo S.

Jeudi 21 novembre 2024 aux Salines de Bex 

et beaucoup de neige à Berne (Suisse) par Théo S. :

Jeudi après-midi j’ai fait une visite aux salines de Bex. En train spécial j’ai pu faire, depuis l’entrée à la fin de la partie accessible au public, le voyage en cabine. Quatre locomotives à batteries à voie de 60 cm (Decauville) sont utilisées. Elle comporte six crans de marche dont trois à 40 V et trois à 80 V. Il y a chaque fois deux crans rhéostatiques avant de passer directement à la tension batterie. La locomotive 1 a été construite par la maison Oehler à Aarau et mis en service en 1942. Au milieu des années 1970 la locomotive Oehler est copiée par les ateliers des salines. Une erreur de mesure fait qu’il n’était plus possible de monter des portes coulissantes sur cette locomotive. Elle dispose de portes pivotantes qui ne s’ouvrent pas en galerie. Les locomotives 3 et 4 suivent, cette fois moins larges, afin de monter des portes coulissantes sur les faces. Pour assurer le transport de personnes des voitures à bogies sont introduites avec les locomotives 2 à 4. Les premières disposent de deux portes coulissantes et les dernières d’une seule. Chaque voiture offre une rangée longitudinale de huit places à l’intérieur et de deux places à chaque extrémité. Les installations permettent de rouler avec quatre voitures. Les locomotives qui pèsent 2,5 tonnes sont limites pour acheminer ces trains quand le rail est glissant.

Bex : 

Ci-Dessus : Locomotive 4 au terminus ou se déroulent les visites.

Voiture avec une porte coulissante. On voit les deux places en bout de voiture. La caisse est en inox pour éviter la corrosion.

 Locomotive 4 avec portes pivotantes.

Locomotive 3 avec une voiture de première génération à deux portes coulissantes.

La locomotive 1 se distingue des autres par sa suspension à ressorts hélicoïdaux.

A Bex j’ai repris le train à 16.59 en direction de Brigue. Une tempête de neige avec des coups de vent ont fait que l’élévateur pour personnes en chaises roulantes est tombé sur la voie 2. J’ai immédiatement téléphoné à la police ferroviaire qui a de suite informé la régulation du trafic. Trois minutes plus tard un rapide est passé par la voie 3 et pas à 100 km/h à travers la voie 2. Mon train arrive avec 12 minutes de retard suite aux chutes de neige. Jusqu’à Viège le retard a augmenté à 21 minutes. Pour moi la correspondance n’était plus possible. En sortant du train un IC pour Bâle entrait en gare et j’avais mon train pour Berne avec une correspondance à trois minutes, comme prévu à l’horaire. Nous augmentons régulièrement le retard et l’arrivée à Berne est annoncée par la cheffe de train avec 30 minutes. Mais à partir d’Ostermunidgen nous avançons tronçon de bloc par tronçon de bloc. Finalement nous n’avons pas loin de 50 minutes de retard. Le panneau de départ est catastrophique. Un autre panneau annonce un tram 9 pour Wabern à 20 h 20, c’est-à-dire dans 25 minutes. En sortant de la gare il y a un alignement de trolleybus de la ligne 20 qui n’arrive pas à monter le pont sur les voies ferrées. A l’arrêt de Hischengraben l’affichage indique qu’aucune ligne bus ne circule suite aux intempéries. La ligne de tram 3 est également concernée Des bus bloquent les tramways de la ligne 9 et le panneau d’affichage ne montre aucun tram 9 dans les deux sens. Je décide donc de rentrer à pied et regarder la situation de la ligne 9. A l’arrêt Monbijou trois trams 9 sont arrêtés et les conducteurs attendent. A l’arrêt suivant de Sulgenau deux trams sont bloqués par un bus qui n’arrivait pas à monter jusqu’à Wander. Entre Schönegg et Sandrain un tram a heurté une branche qui est tombée et la jupe inférieure frontale a souffert. Un deuxième tram est arrivé jusqu’à quelques mètres derrière le premier. Ces deux tramways n’étaient plus occupés par un conducteur. Aussi longtemps que le tramway avarié n’était pas dégagé, les quatre suivants ne pouvaient pas rentrer au dépôt. Les affichages dans les arrêts ne correspondaient pas à la situation réelle. A Wabern je découvre que toute circulation avait été suspendue. Elle le restera pour beaucoup de lignes jusqu’à vendredi 12 h ou même plus tard. La ligne 9 a repris un moment et l’exploitation a été arrêtée vendredi à 15 h comme les autres lignes de tramways.

Berne gare centrale :

ci-dessus : Le panneau des départs en gare de Berne est catastrophique. Avec des retards pour toutes les circulations. Deux voies sont affectées par la construction du nouveau sous voie et deux autres voies sont occupées par des trains en panne. Une rame Bombardier Twindex ne semble plus vouloir bouger.

Trolleybus 52 Bernmobil arrêté suite au gel sur le pont ferroviaire.

Arrêt Hirschengraben

 Le Tramlink Be 6/8 917 Bernmobil semble supporter la neige.

Le Tramlink Be 6/8 927 Bernmobil lors d’une des premières journées de circulation.

Arrêt Monbijou :

 Le Combino Be 6/8 957 Bernmobil bloqué par des bus Bernmobil qui n’arrivent pas à monter jusqu’à Hirschengraben.

 Combinos Be 6/8 658 et 655 Bernmobil en attente de rentrer au dépôt.

Arrêt Sulgenau : 

 Combino Be 6/8 670 Bernmobil.

Combino Be 6/8 764 Bernmobil.

Combino Be 6/8 762 Bernmobil avec jupes enfoncée.

Photos et Légendes Théo S.