dimanche 18 août 2019

Passage de la CC 72074 à Artenay le 7 août 2019


À Artenay (au nord des Aubrais-Orléans) le 7 août 2019,
sur la principale ligne du PO de l’époque et dans l’ordre chronologique:

- Un CC72000 tire un train de l’Agence d’Essai Ferroviaire,
 acheminant depuis Cahors et vers Villeneuve Saint-Georges 
un EMC 8-310 modernisé
( première vue au sud d’Orléans avant un arrêt-circulation).


Après sa sortie du Centre d’Essais Ferroviaire de Valenciennes (CEF 1)
 et des marches d’essais dans le Nord,(avec passages à Hazebrouck ) 
 l’engin venait de réaliser une tournée d’essais dans le sud-ouest, 
notamment entre Cahors et Montauban la semaine dernière.

2 photos .



Puis à Artenay, au nord d’Orléans:
- Un train Hispanauto chargé de voitures Seat et Volkswagen,
 tiré par une BR186 Traxx ECR.
Les voitures sont acheminées depuis l’Espagne (via Hendaye)
 jusqu’à Sarrebrück (via Stiring-Wendel).
Le changement d’écartement d’essieux est effectué 
sur le site Transfesa à la frontière espagnole.


 Un train Écorail tiré par une unité-multiple de BB75000,
 sur une marche Thouars - Gennevilliers, 
dans un nuage de poussière suite au vent de travers.
Les produits de carrière sont en provenance des carrières 
de la région de Thouars (société Carrière de Luché, société Roy...).

Écorail, entreprise ferroviaire filiale du Groupe SNCF, 
est spécialisée dans le transport de marchandises en vrac.
Elle a pour particularité de ne posséder aucun actif en propre:
 le matériel roulant est loué soit à Akiem (BB75008) 
soit directement à Fret SNCF (BB75054), 
et les wagons à Ermewa, gestionnaire d’actif du Groupe SNCF.

4 vues .








Le CC 72074 poursuit sa route en direction de Villeneuve Saint-Georges.


Un train RÉMI (réseau de mobilité interurbaine) Centre-Val de Loire 
sur un parcours Orléans - Paris-Austerlitz.
RÉMI est la nouvelle appellation des transports régionaux pour la région.
 Elle englobe des réseaux de bus, d’autocars et les trains régionaux.


Saint-Pierre des Corps - Valenton après rénovation
 pour une rame Z23500 à livrée ZOU!, 
avant de descendre dans le sud-est.
Nouvelle appellation régionale également 
pour le réseau de transports de la région SUD.


Un DE18 Eiffage Rail Services sorti des ateliers Imateq de Saint-Pierre des Corps
 se dirige vers triage du Bourget sur une marche haut-le-pied. 

Légendes et Photos Louis  .



Voici en Bonus , le 13 Août 2019 
en gare de Valenciennes , le CC 72074 
avec un EMC 8-310 modernisé (voir photos 1 et 2 de cette mise à jour) 

1 photo Pierre COLSON .




4 commentaires:

pzorba75 a dit…

Bonne nouvelle : Ecorail fait tirer ses trains par des diesel SNCF, pas par des Class 66 ECR-DB. Question écologie et pollution, faire des trajets au gasoil sous des lignes électrifiées est un non sens, peu relevé par nos défenseurs de l'écologie.

Louis a dit…

Bonjour. Les entreprises ferroviaires sont positionnées sur un marché fortement concurrentiel, et doivent faire face au rail ou aux autres acteurs du ferroviaire.
Pour cela, elles doivent limiter leurs coûts de production.
Il est donc courant que ces entreprises utilisent des engins à traction thermique sur l’ensemble des parcours. Cela leur permet d’utiliser un même engin pour les manœuvres dans les installations terminales embranchées (rarement électrifiées) pour le chargement du train, pour la traction en ligne (sur de grandes distances sans caténaires parfois), puis pour la desserte des usines et sites qui sont également sans caténaires pour des raisons pratiques et de sécurité.

Les entreprises gèrent des ce fait un parc unique et les roulements des machines et des conducteurs se trouvent de fait simplifiés, au lieu de devoir gérer un parc d’engins thermiques de manœuvre avec leur acheminement ou leur inutilisation quand il n’y a pas de manœuvres à réaliser, tout en devant gérer des locomotives électriques de lignes et des conducteurs devant connaître plusieurs types d’engins-moteurs.

Dans une logique économique et pratique, ces entreprises privilégient donc ce qui leur évite de voir s’envoler leur coût de production.

Une locomotive remorquant un train de 2000 tonnes permet de limiter l’impact écologique face aux nombreux camions qui seraient nécessaire pour transporter la même quantité de marchandises sur une distance égale.

Louis a dit…

« doivent faire face à la route* ou aux autres acteurs du ferroviaire »

pzorba75 a dit…

SNCF Réseau va devoir s'interroger sur l'intérêt d'entretenir des voies électrifiées, ce qui doit "coûter un pognon de dingues" en faisant une étude sérieuse des coûts au regard de l'utilisation et des produits perçus par le péage des sillons.
Laisser passer tous les trains de marchandises tirés par des locomotives thermiques revient à faire porter les charges du réseau électrique aux seules rames automotrices voyageurs dont les coûts vont augmenter et que l'arrivée de la concurrence libre et non faussée va mettre en difficulté en proposant les mêmes trajets en automotrices thermiques, aussi performantes, moins chères et tout autant écologiques, comparées aux autocars diesel sur routes.