vendredi 15 janvier 2021

Dans la Neige -- 2-- 10 et 11 janvier 2021 dans le Jura Suisse par Théo S .


10 et 11 janvier 2021 dans le Jura Suisse :


10 janvier 2021 La Traction

La Traction, qui exploite le train à vapeur des Franches Montagnes, a repris une automotrice BDe 4/4 608 de 1953 des Chemins de fer du Jura. Elle a été préparée pour le désamiantage. Dimanche nous avons profité de l’acheminer à Saignelégier afin qu’elle puisse subir les mêmes travaux que l’automotrice 603 qui partira en Belgique. En même temps on a fait de la formation sur la locomotive Gem 4/4 122 avec des conducteurs. Pour ça nous avons pris deux voitures et sommes ensuite descendu à Glovelier et à la monté sur Pré-Petitjean, nous avons profité de simuler une attaque de train par des bandits. Il y a des démarrages en rampe allant jusqu’à 25 pour mille à faire. La température extérieure était de moins 8° C. Le bi-mode garé à l’intérieur du dépôt n’était guère plus chaud. Avec le tracteur de manœuvre nous l’avons sortie devant les portes du dépôt pour le démarrage du moteur diesel, car la ligne de contact ne commence qu’en gare de Pré-Petitjean. Par basses températures il faut vraiment bien préchauffer avant le démarrage. Les deux témoins des deux rangés de six cylindres en V doivent brûler le doigt quand on les touche. Ensuite on peut lancer le démarreur et continuer de préchauffer durant le démarrage jusqu’au moment que plus aucun cylindre ne tousse. Après une demi-heure au ralenti nous avons enfin mis des gaz pour composer le train. La conduite en régime thermique et électrique se distinguent complètement. En manœuvre thermique on met le combinateur direct sur le dernier crans série afin que le rhéostat ne soit pas enclenché. Ensuite on règle avec les gaz du moteur la tension aux moteurs. Ceci définit la vitesse d’avancement. En ligne on pratique de la même manière jusqu’au moment qu’on atteint la tension maximale. Maintenant on passe les crans parallèle en observant le courant afin de ne pas faire déclencher le disjoncteur principal. En régime électrique la tension est automatiquement maximale et il faut passer tous les crans série et parallèle en observant le courant des moteurs. La formation du train a également pris du temps, car les véhicules qui n’étaient pas accouplés avaient de la neige gelée dans les attelages et il fallait l’évacuer avant d’accoupler. Si l’on ne fait pas ça elle se comprime et se transforme en glace et la distance entre les deux têtes d’attelages est trop grande et l’accouplement est impossible. Ceci fait tout partie de la formation pour le service hivernal. Le plus grand problème en régime thermique est la production d’air, car le compresseur est directement alimenté par la tension ligne de contact. Si la tension n’est pas 800 volts ou plus, il ne débite rien. Il faut donc faire tourner le moteur diesel au régime maximum à l’arrêt pour remplir les réservoirs et de disposer de frein à air. En régime électrique le compresseur tourne toujours à sa vitesse normale et le débit est suffisant.


Premiers tours moteur diesel de la locomotive bi-mode Gem 4/4 122.



Après trente secondes le moteur diesel qui tourne au ralenti 

fume régulièrement.



Après deux minutes toute la locomotive est enfumée des gaz d’échappement.



La composition formée comportant la locomotive Gem 4/4 122 avec moteur qui tourne au ralenti sans dégager de la fumée visible, l’automotrice BDe 4/4 608 de 1953 et deux voitures à plateformes ouvertes provenant du Berner Oberland-Bahn.



La composition prête au départ en gare de Pré-Petitjean

 avec la locomotive Gem 4/4 122 commutée en régime électrique.



Le train école avec la locomotive Gem 4/4 122 et les deux voitures ex-BOB

 à Saignelégier qui se trouve à une altitude de 982 mètres.



 Le train école arrivé à Glovelier. 

Cette gare se trouve à une altitude de 505 mètres d’altitude et il n’y a pas de neige.

 Comme il y a le rebroussement de Combe-Tabeillon toute la composition est inversée 

ce que l’on reconnait bien aux deux voitures ex-BOB.

 Une était garée sous un couvert et l’autre pas.



                                             11 janvier 2021 Chemins de fer du Jura

Ce lundi du beau temps avec des températures bien en dessous de 0°C étaient annoncées.

 Je me suis équipé en fonction et allé aux Reussilles pour prendre des photos dans un magnifique paysage hivernal. J’ai choisi l’heure afin de pouvoir prendre en photo le train marchandises avec des ordures ménagères qui circule du lundi au vendredi. Les deux wagons à bogies sont chargés de scories provenant de la station d’incinération de La Chaux-de-Fonds. Le dernier wagon a des encombrants provenant de Glovelier. Le wagon d’encombrants a été acheminé jusqu’au Noirmont avec le train d’ordures ménagères Glovelier – La Chaux-de-Fonds et repris au retour par le Chaux-de-Fonds – Tavannes. La traction est normalement assurée par une ancienne automotrice Frauenfeld – Wil adaptée à la circulation sur le réseau des Chemins de fer du Jura avec une tension d’alimentation de 1500 au lieu de 1200 volts courant continu.

 Le train 131 Noirmont – Tavannes composé de la voiture pilote ABt 711,

 la voiture B 751 et l’automotrice Be 4/4 651.



Le train 1135 Bellevue – Tavannes tracté avec la Be 4/4 616 

et deux wagons à bogies et un wagon à essieux.



Le train 137 Noirmont – Tavannes composé de l’automotrice ABe 2/6 631.



Le train 138 Tavannes – Noirmont avec la composition Be 4/4 651, B 751 et ABt 711.


Photos et légendes Théo S. 


 

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